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association.rue du bois.pellevoisin
20 janvier 2024

Compte-rendu de la rencontre en mairie avec les habitants du 29/11/23 à 14h00

Compte-rendu de la rencontre en mairie de quartier St Maurice Pellevoisin
avec les habitants et les élus.
Le 29/11/23 à 14h00, Salle Bodard

 

Étaient présents : 

Elus de la ville de Lille
Mme Catherine MORELL-SAMPOL
M Jacques RICHIR

Services de la ville
Mme Alexander MIR
M Patrick DELCOURT
Mme Emilie DELEVOYE

Habitants
Léa BOUCHER
Guy PIODA
Jean SAMPER
et Franck TABOURET, membres du Comité de concertation Pellevoisin.

+ Axele BRAY

 

Résumé :

Nos réunions publiques et rendez-vous du comité de quartier en mairie de juin à décembre n'ont pas "encore" donné les résultats escomptés. 

La mairie répète le même discours : 

  • volonté d'avoir moins de voitures.
  • donc réduction du stationnement.
  • La seule solution proposée par la mairie est de nous faire payer le stationnement dès octobre 2024 pour nous obliger à avoir moins de voitures....

En conclusion : A partir du 20 janvier exprimez vous par ce sondage de 5 questions utltra-rapides destinées à préciser les demandes des habitants : 
https://vu.fr/rQZpR 

 

Compte-rendu

Note : en gras les remarques du comité de concertation pour compléter voire corriger le compte rendu rédigé par les services de la mairie.

La réunion s’est tenue dans un climat relativement apaisé, bien qu’il y ait eu quelques haussements de ton entre habitants eux-mêmes, ne partageant pas la même vision du partage des espaces publics (opinions divergentes quant à la place de l’automobile/ du vélo).

=>  Il serait plus juste de préciser qu’une seule personne sur les 5 habitants présents avait un avis différent des 4 représentants du Comité de concertation ayant déposé la pétition le 21/07/2023 et demandant la possibilité de se garer à cheval sur trottoir.

Mme Morell-Sampol accueille les habitants et les remercie de leur présence. Elle rappelle les éléments de la rencontre et des démarches de concertation engagées avec les habitants depuis l’été 2023. Mme Morell-Sampol ouvre la réunion destinée à voir les évolutions depuis les rencontres du printemps et du début de cet été dans la perspective des futurs marquages au sol et de l’arrivée du stationnement payant. Elle fait le constat des efforts des riverains sur le respect du stationnement unilatéral. Elle rappelle la spécificité de cette rue parcourue par une ligne de bus.

M Jacques Richir rappelle les orientations et objectifs de la politique municipale en faveur de la mobilité urbaine avec, pour priorité principale, la diminution de la place de l’automobile.

M Richir rappelle le nécessaire respect de la législation en faveur d’une sécurisation des traversées piétonnes des habitants : pas de stationnement sauvage sur les trottoirs notamment.

Il évoque le travail de la ville, en partenariat avec la MEL, et, précise que, dans les 6 années à venir, est prévu une augmentation de 32% des transports en commun, avec un objectif de réduction de la place de la voiture en ville.

La ville assume son choix politique (plan de mobilité)

  • 62 % des Lillois se déplacent à pied
  • 10% se déplacent à vélos
  • En moyenne, un Lillois se déplace 4.2 fois/jour

Il évoque également les rencontres passées en 2020, avec Mme Lechner et A Plard, relatives aux déplacements des habitants du quartier, aux relevés de surcapacités de la rue, aux voitures ventouses notamment.

Il rappelle les éléments de contexte de la rue du Bois particulièrement :
-          suppression du stationnement alterné à la quinzaine,
-          complexité de la rue à sens unique,
-          rue où le contre sens cyclable est interdit pour des raisons de sécurité,
-          rue où il y a passage de bus Ilevia,
-          nécessité de matérialiser au sol des emplacements de stationnement,
-          sachant que, en 2024, le stationnement payant sera étendu à l’ensemble du quartier.

=> Les habitants protestent contre la répétition de ces déclarations alors qu’ils sont venus pour échanger, pas pour entendre à nouveau des positions qui ne leur conviennent pas.

Point d’étape / échanges avec les habitants :

Sont évoqués plusieurs points dans les échanges avec les habitants :

  • cas des « voitures ventouses » dans les rues de Lille, dont celle de la rue du Bois.

=> Les habitants rappellent qu’il faut pouvoir se garer pour ne pas utiliser la voiture et se déplacer à vélo.

  • abandon du système de stationnement alterné à la quinzaine en faveur, dans cette rue empruntée par le bus, du stationnement unilatéral (qui sera appliqué sur les côtés de la rue offrant le plus de places de stationnement, du côté où il y aura le moins de portes cochères/garages).  Des arrêtés sont en cours.

M Richir ajoute que si le stationnement est respecté, il ne sera pas nécessaire d’implanter des potelets sur les trottoirs, comme cela a dû être fait sur d’autres quartiers.

=> Les habitants insistent sur le fait que les potelets interdisent même l’arrêt à cheval sur le trottoir pour descendre les courses, les enfants, les personnes âgées. Ils alertent sur le risque d’arrêts en chaussée qui gêneraient les bus et refusent totalement les potelets.

Si des potelets devraient être posés : on veillera à ce que ces derniers n’entravent pas la mobilité des piétons et PMR (poussettes, fauteuil). Il existe des normes, souligne M Richir.

Autre sujet évoqué : la largeur de la chaussée rue du Bois. Un habitant a réalisé ses propres relevés sur d’autres rues du quartier – Saint Gabriel, Lilas, Louvière – comportant des stationnements bilatéraux avec parfois passage de bus et qui, selon lui, sont comparables à la rue du Bois.

=> C’est ce qui a été démontré et ce que contient la pétition remise à Monsieur Richir à l’Hôtel de Ville le 21 juillet 2023 : 215 pétitions dont 135 rue du Bois et 80 rues adjacentes.

(Soit pour la rue du Bois : 180 habitations, 135 exprimés, 3 refus, 42 abstentions (vacances). C’est-à-dire 75% Oui).

  • Vitesse du bus : le signalement a été fait par les services de la ville auprès de Ilevia.

Sont rappelés les retards importants, récurrents et quasi-quotidiens des lignes de bus (16 & 50). Ainsi que la difficile cohabitation des voitures/autos et bus dans certaines rues à sens unique. Certaines rues (BD de la Liberté) sont équipées de couloirs de bus, ce qui n’existe pas à St-Maurice Pellevoisin.

Concernant le bus, dont la vitesse aurait baissé selon M Richir, le constat du manque de ponctualité serait lié à la fusion de 2 anciennes lignes de bus. Les retards du bus sont liés au remplacement de la ligne 16, par la ligne 50, impactée par des travaux sur Saint-André, semble-t-il. Ce constat a été également fait en conseil de quartier ajoute Mme Morell-Sampol. M Richir va remonter ce problème auprès d’ Ilevia.

Une habitante souligne que la chaussée rendue plus large induit une vitesse jugée plus élevée : permet le doublement du bus par les voitures mais aussi, créée parfois des tensions entre automobilistes et cyclistes : non-respect des priorités à droite notamment.

=> Ce n’est pas exactement ce qui a été dit. Le problème que nous avons soulevé est le marquage sauvage permettant aux cyclistes de penser à tort qu’ils peuvent rouler à contre-sens. C’est dangereux et cela provoque des échanges de mots d’oiseaux entre automobilistes surpris et cyclistes qui le sont tout autant.

=> Le doublement du bus est impossible par des voitures.

M Richir répond que l’augmentation des incivilités est un phénomène constaté dans toutes les villes de France.

950 000 déplacements à Lille par jour ! Il est malheureusement déploré le non-respect du code de la route et de la limitation à 30 particulièrement.

Un radar pédagogique sera bientôt mis en place avec le double intérêt (mesurer et enregistrer la vitesse moyenne, en plus de de contribuer à réduire la vitesse des automobilistes).

  • Circulation des piétons entravée par une haie rue du Bois, non taillée, empiétant sur le trottoir. Ce point sera traité avec le propriétaire du logement concerné.
  • Mise en place du stationnement payant

 M Richir rappelle que 10% des foyers ont 2 voitures en ville aujourd’hui.

Il énonce de nouveau la décision municipale d’étendre le stationnement payant à Lille (8 quartiers sur 10 pour le moment). Deuxième semestre 2024 pour St-Maurice Pellevoisin.

Les 1ers marquages interviendront au printemps 2024.

M Richir souligne les bénéfices du stationnement payant sur les quartiers où il est déjà appliqué : Il évoque le changement de comportement des usagers (report des stationnements vers les autres quartiers, non payant, ou autre commune limitrophe, baisse de la tension sur le stationnement avec notamment la quasi-disparition des voitures-ventouses, reprise de la marche à pied, utilisation des vélos/ transports en commun)

=> Les habitants sont interloqués qu’on essaie de justifier le stationnement payant en incitant les automobilistes à se garer dans les communes où c’est gratuit et surtout que la seule solution soit de faire payer pour se garer tout en diminuant le nombre de places. Nous rappelons que pour ne pas utiliser la voiture il faut pouvoir se garer et avoir des progrès dans les transports en commun. De plus la mairie veut nous faire payer cher à Pellevoisin alors que nous sommes un quartier extra-muros, hors centre-ville qui ressemble plus à La Madeleine ou Marcq-en-Baroeul qu’à Lille-Centre.

Pourquoi nous faire payer la somme élevée de 25 euros par mois contre 6 euros à la Madeleine et zéro à Marcq ? Ce n’est ni justifié ni raisonnable.

Le débat se porte sur le prix du forfait jugé trop élevé par plusieurs habitants présents en comparaison d’autres villes comme Paris ou La Madeleine. M Richir rétorque que les services proposés par la ville de Lille sont d’une autre ampleur que ceux de la Madeleine.

Il précise également que le nombre de kilomètres de voies dédiées au bus sur Lille alors qu’il n’y en a aucune sur La Madeleine.

M Richir informe de la baisse régulière du nombre de véhicule par foyer – de 1,35 il y a 20 ans à 1,10 aujourd’hui.

Est rappelé la possibilité de bénéficier du tarif résident pour 2 véhicules/foyers, selon des barèmes en vigueur.

=> Les habitants soulignent que le tarif social de 15 ou 10 euros est plus élevé que le tarif plein de La Madeleine.

Un habitant demande au nom de 4 des 5 habitants présents  de la lisibilité et de la cohérence dans ce qui va être appliqué rue du Bois et souligne, ce qu’il appelle une « double peine » : la baisse du nombre de places de stationnement (plus celles à venir par d’autres projets urbains) et le coût du forfait. 

Il demande une concertation et plusieurs points concrets :
-          L’enlèvement des panneaux de stationnement alterné
-          Une confirmation écrite de non-implantation de potelets sur la rue du Bois
-           La disparition des pictogrammes « sauvages » de vélos laissant croire aux cyclistes qu’ils disposent d’un couloir dédié
-          Apporter de la lisibilité pour les voies facilitant un « tourne-à-droite » vers un sens interdit comme à l’angle des rues du Bois et Gassendi
-          Le marquage de passage piéton supplémentaire pour sécuriser les « marcheurs » avant l’arrêt de bus (coude de la rue)

M Richir rappelle que les marquages des emplacements de stationnement ou de signalisation sont soumis aux règles du code de la route. L’objectif par ce traçage est de maintenir le plus de places de stationnement possible en unilatéral.

Un habitant reproche à la ville et à la MEL, comme tout autre collectivité d’ailleurs, de ne pas tenir compte des situations individuelles et de gérer le dossier « véhicule » uniquement par l’interdiction ou le paiement !

M Richir rappelle que le stationnement n’est pas une obligation de service public et que les règles nationales s’appliquent en matière (taux de place par logement, par exemple, imposé dans le cadre du PLU).

Selon M Richir, des solutions alternatives peuvent être trouvées. Il cite l’exemple de la nouvelle dynamique de la location de garages de particuliers qui n’en ont pas/plus usage (tel sur le quartier Vauban-Esquermes).

Il informe qu’en réalité l’obligation de création de places de stationnement représente un coût élevé pour les bailleurs sociaux, d’autant que toutes ces places ne sont pas occupées/louées.

Un habitant demande le recensement de toutes des places libres – garages, parkings de résidences sur le quartier.

M Richir revient sur la non-obligation de service public municipal sur le stationnement mais souligne le fait que la ville peut faciliter la mise en relation des acteurs.

Mme Morell-Sampol donne l’exemple du parking de l’hôpital de La Louvière, vide le soir.

Des tarifs préférentiels peuvent être négociés avec toutefois, rappelle un habitant, de quitter la place le matin dès 8 h.

Cette solution peut être une opportunité pour les habitants de la rue du Bois.

=> Les habitants soulignent le côté très marginal car très peu pratique de cette solution aux horaires peu compatibles.

Elle cite des exemples de personnes prêtes à proposer un garage ou une place libérée par leur renonciation à un véhicule.

La suggestion d’une « bourse au stationnement » avec tracts apposés sur les garages est émise par un riverain. Attention toutefois alerte M Richir aux exploiteurs économiques de cette situation.

Une habitante résume le sentiment des riverains en demandant la possibilité de trouver une place de stationnement fixe en contrepartie du forfait. Ce qui ne peut être garanti.

La réunion se termine sur le sujet de la sécurité. Une demande est émise d’implantation d’un passage piétons à l’entrée de la rue Van den Heede pour sécuriser les accès vers l’arrêt de bus. D’autres suggestions pour améliorer la sécurité liée à au manque de visibilité, de proximité d’un virage, devraient être trouvées. Les habitants sollicitent une autre rencontre …

parcmetre

 

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