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association.rue du bois.pellevoisin
27 octobre 2008

Compte rendu de la réunion du 15 octobre

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NOTES PRISES LORS DE LA REUNION DU 15 OCTOBRE 2008

en salle paroissiale avec 80 participants

Première partie de la réunion :

-          La mairie nie qu’il y ait un projet de logements en lieu et place des garages

-          Les habitants ne comprennent pas cette négation alors que les panneaux et les courriers montrent bien qu’il y a volonté de faire des logements sociaux à la place des garages (+ maisons) de la début de la rue du Bois et de la rue Germain Pillon

-          Les habitants n’apprécient pas que l’on joue sur les mots en disant qu’il n’y a pas projet sous prétexte qu’un permis de construire ou que des plans précis ne sont pas déposés.

M. RIOS

Il s’agit d’un projet sur une modification du plan d’urbanisme avec des prévisions d’affectation de zone dans le but de faire des logements sociaux.

Je ne suis pas contre les logements sociaux mais nous devons nous préoccuper de la densité des logements, des espaces verts, du manque de places de stationnement.

Lors de la réunion du 9 octobre à la mairie, personne n’avait rien à nous dire.

Mme LEFORT

J’habite moi-même dans votre quartier, rue Henri Lestienne, à quelques centaines de mètres de la rue Germain Pilon.

L’adjointe à l’habitat, Mme CONEN m’a demandé d’intervenir ce soir et de vous faire passer un message.

La ville de Lille n’a aucun projet sur ces terrains. Il n’y a aucun projet de logements sociaux.

Je travaille à l’urbanisme aux permis de construire ; nous n’avons aucun projet concernant les garages.

Le principe est de faire une enquête auprès des habitants qui vivent dans le quartier afin de savoir ce que nous pourrons faire sur ces terrains.

Ces terrains pourront être disponibles à très long terme !

Le principe est donc de récolter les avis des uns et des autres. Pour cela, il y a un registre en mairie centrale et un autre en mairie de quartier qui permet de recueillir l’ensemble des souhaits des habitants.

Il ne faut pas être inquiet ! ce n’est pas un projet mais une enquête. Voilà pourquoi nous avons apposé des panneaux.

M. RIOS

Je ne suis pas d’accord. Il y a enquête publique, il y a bien projet de logements.

Mme LEFORT

Cela s’inscrit dans le plan local d’urbanisme pour tout ce qui se passe dans la ville, tout ce qui est construit, modifié. Nous ne pouvons pas faire n’importe quoi.

Dans ce document, il y a un certain nombre d’outils qui permettent d’avoir une réflexion avant même d’avoir quoi que ce soit sur un terrain.

M. RIOS

Vous ne pouvez pas nous dire qu’il n’y a pas de projet.

Il ne peut y avoir de dossier sans qu’il y ait un projet, un objet.

Il est bien écrit que vous allez faire des logements à la place des garages.

M. ROSADO

Il y a une volonté politique de faire des logements sociaux.

Il n’y a peut-être pas de projet précis avec un plan de  bâtiments mais il y a une volonté de l’urbanisme de faire quelque chose.

Mme LEFORT

Il y a une nuance. On fait une enquête, on demande aux habitants, à toutes les personnes qui habitent dans le secteur de pouvoir donner leur avis à l’enquêteur.

UN HABITANT

S’il y a enquête publique c’est qu’il y a quelque chose derrière.

Mme LEFORT

J’habite au 13 rue Lestienne. Je passe tous les jours rue Germain Pilon.

Dans mon bureau, ma collègue s’occupe du quartier St MAURICE DES CHAMPS. S’il y avait un aménagement sur ce terrain là, je le saurais.

M. RIOS

Tous les courriers que nous recevons de la municipalité parlent des terrains donc de superficies de terre.

Le projet soumis ne comporte pas de superficie de terre mais une maison d’habitation, des garages, un atelier commercial et industriel.

Ne parlez pas de terrains mais de constructions car sur ces terrains sont construits des garages, une maison.

DEPART DE Mme LEFORT

La suite de la réunion est un long échange de points de vues sur la façon de réagir car tous les points de vue exprimés sauf Deux sont contre la transformation de garages en logements et contre le manque de considération pour les besoins des habitants existants.

UN HABITANT

Après l’enquête publique, au bout d’un an peut survenir l’expropriation.

REPONSE D’UN HABITANT

La ville peut acheter ou ne pas acheter mais quand M. BOUYET vendra, elle peut imposer au nouveau propriétaire de faire des logements sociaux.

UNE HABITANTE

Si le projet se faisait, aurions-nous la possibilité de donner notre avis sur la hauteur des bâtiments, le nombre de parkings ?

M. RIOS

L’enquête publique est le point de départ d’une procédure administrative. Elle vise à informer le public, à recueillir sur la base d’enjeux et d’une étude d’impact les contre propositions.

Il faut donc avoir un projet pour la critiquer.

Par exemple, il faut un mois entre la déclaration d’utilité publique et la première réunion du commissaire enquêteur ; or, ici il n’y a eu que 24 heures de délai. La démarche est d’un mois et nous ne sommes qu’à un jour.

L’argument fort est de signaler que les places de stationnement font défaut. Le fait de supprimer 55 + 21 garages est un gros problème. De plus, la construction de logements sociaux va amener plus d’un véhicule par famille. On va supprimer un grand nombre de parkings et on va créer le besoin d’une cinquantaine supplémentaire.

Il faut préparer un mémoire qui nous aidera dans la discussion avec les trois adjoints présents à la prochaine réunion.

M. RIOS

Il faut également préciser que nous sommes entourés d’un cabinet d’anesthésistes, de deux cliniques, de deux maisons de retraite, etc…

Nous avons tout un système sanitaire et social qui fait que le quartier est encore plus embolisé que la normale avec des ambulances, des VSL, des taxis qui amènent des patients, des fournisseurs, des visiteurs, etc…

UN HABITANT

La préoccupation de la mairie est parfaitement légitime. Elle se met en conformité avec la loi qui demande la construction de 20 % de logements sociaux.

UN HABITANT

De toutes façons, la ville de LILLE a déjà son quota de 20 %. (NOTE : Mme Linkenheld a d’ailleurs précisé plus tard le 24 octobre que Lille était à 25 ou 26 % et notre quartier déjà à 15 %. La loi est donc déjà respectée et on peut se contenter de faire des logements qui correspondent aux besoins sans détruire l’équilibre de notre quartier)

UN HABITANT

La communauté urbaine prévoit d’améliorer les transports en commun.

La question qui se pose à nous est l’impact du projet sur le quartier. En ce qui concerne le stationnement, le nombre de voitures augmente mais je ne suis pas certain qu’il va continuer à augmenter.

M. RIOS

Nous avons la mairie de Lille qui veut offrir des logements parce qu’il y a une demande.

Vous dîtes qu’à terme, il pourrait y avoir moins de voitures.

Des tas de questions sont posés : les transports seront-ils adaptés ? les équipements publics seront-ils suffisants ? les écoles ne seront-elles pas surbookées ?

Toutes ces réflexions auraient dû avoir une réponse dans le dossier d’enquête.

Il y a possibilité de logements alors on va en mettre un peu partout.

La lettre est signée par la déléguée au logement et non par le délégué de l’urbanisme.

UN HABITANT

N’y aurait-il pas possibilité de modifier le projet et demander la construction d’autre chose ?

M. ROSADO

Le plus évident est le manque d’informations aux questions que nous nous posons, aux impacts par rapport à l’urbanisme.

Lorsque nous voyons

3.000 m2

, un bâtiment sur deux étages, cela fait de 50 à 80 logements.

Ce qu’il faut mettre en avant c’est la carence d’informations.

Quand Mme LEFORT vous dit qu’il s’agit simplement de prendre votre avis, c’est faux.

Nous sommes dans le cadre d’un projet, est-il vraiment défini pour la rue du Bois ?

UN HABITANT

J’espère qu’ils ne renouvelleront pas ce qu’ils ont fait rue St DRUON (150 logements) car cela va être invivable aussi bien au niveau stationnement qu’au niveau circulation.

UN HABITANT

Jusqu’à quelle hauteur peuvent-ils construire ?

M. SAMPER

21 mètres apparemment. J’espère qu’ils n’étendront jamais ce projet car dans nos jardins il y a une rangée d’arbres qui risquerait alors d’être remplacés par une rangée de bâtiments.

REPONSE D’UN HABITANT

Les espaces libres doivent être respectés. Il nous appartient d’obtenir des règles plus sévères.

M. RIOS

Jusqu’au 7 novembre, nous n’avons qu’un pouvoir individuellement, globalement, oralement ou par écrit.

Ensuite, pendant un mois, le commissaire prépare son rapport, le remet au préfet et c’est celui-ci qui donne son avis par arrêté.

Si nous devions contester l’acte administratif, cela se ferait devant le tribunal administratif.

M. ROSADO

Nous sommes dans une procédure écrite. Il faut aller en mairie noter sur le registre vos commentaires et signaler si vous êtes pour ou contre le projet.

Ce registre se trouve à la mairie de quartier et à la mairie centrale. Vous pouvez également écrire au commissaire enquêteur.

M. RIOS

Il faudrait créer un comité de rédaction.

Nous allons rédiger un document que nous soumettrons aux habitants du quartier. Ils pourront y noter leurs commentaires et ensuite le retourner chez M. BOUYET qui servira de boîte aux lettres.

Nous pourrons avoir un document définitif que nous remettrons aux membres de la mairie, si possible lors de la réunion du 24 octobre.

M. SAMPER

Nous avons entendu une ou deux personnes exprimer des nuances. Qu’elles n’hésitent pas à rayer ce qui ne leur convient pas ou à ajouter des éléments.

M. RIOS

Nous avons quand même été profondément indignés et choqués par la méthode.

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Au final, les participants rappellent la nécessité de créer une association pour défendre notre cadre de vie.

PROCHAINES REUNIONS

Le comité de rédaction se réunira

Le JEUDI 23.10.2008 à 18 heures

La réunion avec la mairie se tiendra

Le VENDREDI 24.10.2008 à 19 heures

Ecole Jean Zay

59000 LILLE

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